
Rencontre avec George : un connecteur entre les continents
Lorsque George Taita a quitté le Kenya pour l'Allemagne, il a non seulement entrepris de se construire une vie, mais il a également commencé à créer des opportunités pour les autres personnes dans son pays d’origine. Pour George, les envois de fonds sont plus qu'une simple transaction mensuelle, c'est un outil puissant qui permet d'autonomiser les entrepreneurs, de renforcer les familles et de créer des emplois.
Grâce à la plateforme WIDU.africa, George a soutenu 15 petites entreprises au Kenya. Son histoire reflète le potentiel que représente le développement mené par la diaspora.
De la famille à la communauté
Le parcours de George avec WIDU a commencé près de chez lui, avec sa mère. Il l'a aidée à créer un potager qui fournit aujourd'hui des légumes frais à une école locale et à la communauté environnante. "Ma participation à WIDU nous a été très utile. J'ai aidé ma mère à créer son potager, qui fournit des légumes à l'école et à la communauté", explique George.
À partir de cette première graine, 14 autres entreprises des secteurs de l'agriculture et du commerce de détail, telles que la pisciculture, la valorisation du lait et des produits laitiers, la culture de pommes de terre et l'aviculture, ont bénéficié des réseaux de M. Taita. Ces entreprises sont bien plus que des génératrices de revenus, ce sont des actrices du tissu social.
Emplois, moyens de subsistance et prospérité partagée
Pour George, le résultat le plus tangible de son engagement avec la WIDU n'est pas seulement le lancement de nouvelles entreprises, mais aussi la création d'emplois dignes.
« L'impact que j'ai constaté chez WIDU à travers les projets que j'ai soutenus, c'est la création d'emplois », déclare-t-il. Le magasin qui a repris vie, par exemple, avait du mal à se réapprovisionner et à se maintenir à flot ; il fonctionne désormais régulièrement avec l'aide d'une assistante et d'un livreur, deux rôles créés grâce à ce simple acte de soutien.
Dans le cas de sa mère, son potager florissant produit désormais suffisamment de légumes excédentaires pour aider l'école voisine et d'autres femmes de la communauté. Ces dernières ramassent les produits et les vendent sur les marchés voisins, ce qui génère des revenus pour leurs familles et ajoute un autre niveau d'autonomisation à l'initiative.
« Ma mère fournit des légumes aux autres femmes pour qu'elles les vendent », explique George. « Il ne s'agit pas seulement d'elle, mais de ce que le projet permet aux autres de faire.»
Au total, plusieurs de ces 15 entreprises soutenues par George sont devenues de petits employeurs, offrant un revenu régulier aux jeunes, aux membres de la famille et aux voisins. Qu'il s'agisse d'aider à transporter le poisson de la ferme, de vendre des intrants agricoles ou de préparer des produits pour les jours de marché, ces entreprises construisent des micro-économies ancrées dans la propriété locale.
Célébration de l'IDFR 2025 : Les transferts de fonds financent le développement
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Celebrating IDFR 2025: Remittances Financing Development
À l'occasion de la Journée internationale des envois de fonds des familles, le parcours de George nous montre ce qu'il est possible de faire lorsque les envois de fonds de la diaspora sont utilisés de manière stratégique.
Grâce à des partenaires comme lui, les transferts de fonds financent le développement, permettant aux gens de :
Créer ou de développer des entreprises
Créer des emplois dans leurs communautés
Multiplier l'impact bien au-delà de l'investissement initial.
En ce jour de la Journée internationale dees transferts de fonds, nous célébrons le pouvoir de la diaspora, non seulement par son soutien financier, mais aussi par le partage des connaissances, des compétences, des opportunités, ainsi que du développement durable qu'elle rend possible.
« Nous ne donnons plus seulement de l'argent, mais aussi le poisson et la canne à pêche. Ce qui compte vraiment, c'est la manière dont cet argent est utilisé pour développer une entreprise et créer quelque chose de durable. »
Pour en savoir plus sur George, consultez l'interview sur Youtube (en anglais) here